— Montre-moi !

— Que je te montre quoi ?

Il voulait me faire parler. Je ne savais pas si j’en étais capable. Je relâchais le contrôle.

— Suce-moi.

Je le voulais. Oh oui qu'est-ce que je le voulais ! Cette vérité me foudroya.

Nino cheminait toujours dans mon ombre, il surveillait mes arrières, partageait ma vie depuis dix ans et aujourd’hui, là, à la sortie de cette chambre miteuse, enfin je m’avouais qu’il m’excitait comme aucune fille ne pourrait le faire. C’était flippant.

Comme à son habitude, il ne se perdit pas en grand discours, ses mains déboutonnèrent ma braguette, il écarta les pans de mon pantalon, s’accroupit et quand il s’arrêta pour regarder mon boxer, quand je crus le supplier pour qu’il me prenne dans sa bouche, il se remit debout, colla son visage au mien, à la limite de m’embrasser et asséna d’une voix sombre :

— Tu rêves si tu crois que je vais te sucer après que tu as trempé ta queue dans une dinde…